Soudain, quelque chose qui ressemblait à une sucette leur fonçait droit dessus ! Le jeune garçon haussa un sourcil. Ce genre de choses n'existait pas dans la réalité, il devait certainement s'agir d'une image de synthèse. Il n'y avait pas de quoi s'alarmer. Aussi est-ce pour cela qu'il ne bougea pas. Grosse erreur de calcul. Cette chose avait réellement une consistance et fit basculer le garçon qui n'en revenait pas :

- Comment est-ce possible ?!

Il aperçut une porte s'ouvrir un peu plus loin. Ils n'avaient donc pas le choix, pour sortir, il leur faudrait participer à ce jeu macabre. Il se redressa et couru vers la porte ouverte.

- Vite dépêchez vous ! Lança-t-il à la jeune femme qui était son équipière et dont il aurait besoin pour sortir de cet horrible endroit.

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La dame me lance un regard on ne peut plus clair qui me fait baisser la tête. Je m'excuse d'une toute petite voix, regrettant d'avoir poser une question aussi stupide. Elle se mit à appeler, mais personne ne vint.

Elle soupira et changea tout à fait de ton en faisant partir une araignée qui s'était réfugiée sur ma tête.

« Oh! » M'exclamais-je la mine étonnée.

Elle s'adressa à moi avec douceur, ce qui me rassura un peu. Elle s'excusa de s'être énervée et me demanda de passer devant. J'acquiesçais même si l'idée de prendre les devants m'inquiétait quelque peu.

Tout à coup, une étrange bouillie visqueuse tomba sur la dame. Je ne savais pas trop quoi faire et redoutais qu'elle ne se remette à crier. Je lui tendis un mouchoir en tissu, c'était tout ce que je possédais.

« Je... Euh... Je pense qu'il vaut peut-être mieux sortir d'ici, alors peut-être devrions-nous prendre cette porte? » Dis-je mal à l'aise en désignant une porte ouverte.

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-Ok

Répondis-je. J’allais courir mais un bruit sourd se fit entendre… Et une grosse boule se dirigeait vers nous afin, sans doute, de nous aplatir. Cette idée sembla déplaire à mon coéquipier qui me poussait. Là il n’y avait aucun besoin de me prier : je courrai puisque ma vie en dépendait. Autant dire que j’avais piqué un sacré sprint et je savais bien courir de base !

*Purée ça va être quoi la prochaine surprise ?!*

Je vis une araignée sur la tête de mon coéquipier mais ce n'était pas vraiment la priorité, là, tout de suite. Je fus soulagée lorsque la porte fut passée et qu'un tournant s'offrait à nous. Mieux encore: un renfoncement était accessible. Il ne nous restait plus qu'à nous y loger, ce que je fis.

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Bastian tourne la tête dans la direction désignée par la jeune fille. La sucette ennemie. Bastian esquissa un sourire. Son oeil cybernétique vira au rouge. Il fonça droit devant sur la sucette rieuse qui le prit en chasse, le cyborg avait veillé à s'éloigner de la jeune fille, il s'arrêta face à un mur, se tourna vivement et fixa la sucette qui fonçait droit sur lui. Au dernier instant, Bastian se baissa et la sucette percuta le mur de plein fouet. Aussitôt le cyborg qui s'était relevé fit volte face et réduisit la sucette en morceau.

Il retourna alors vers la jeune fille et s'apprêtèrent à franchir une porte :

J'ai perdu mon ballon...

Fit remarquer Bastian. Aussitôt, qu'il eut prononcé ces mots, une momie apparut devant eux :

Peut-être pas.

Rectifia-t-il avant de l'éliminer de la même façon que la précédente momie. Il récupéra sa tête et s'amusa à la lancer en l'air et à la rattraper comme un enfant.

Bastian Sen a effectué 1 lancé(s) d'un Dé du diable :

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Répugnant… C’était le seul mot que je trouvais en fixant mes pauvres chaussures. Il tenait vraiment de l’animal pour cracher à tort et à travers. Je grimaçais et essayais de ne plus regarder mes chaussures…

*Heureusement que c’est suffisamment loin pour ne pas me contaminer…*

C’est alors qu’une porte s’ouvrit et cette fois un coffre apparut. On avait gagné ? Bien évidemment le déchet n’avait pas le cerveau très développé : il ne savait même pas ouvrir un pauvre coffre. Je soupirai, l’attrapais par le dos de son t-shirt et le collais à l’endroit où se trouvait un renfoncement. Je me positionnais sur celui juste à côté et, magie, les colliers s’enlevèrent de nos cous et le coffre s’ouvrit.

" C’était pas bien compliqué. "

*Ts, tout ça pour des friandises.*

J’en prenais une poignée, me disant que j’allais trouver le responsable et le faire étouffer avec. Je fixais le déchet un moment puis lui dis, en partant devant :

" Compte pas sur moi pour rentrer avec toi. Moi je passe ces portes sans toi et te laisse avec tes amis sorcières et chauve souris. "

Bastian marcha sur un morceau de citrouille qu’il n’avait pas repérer et manqua de tomber. Il se rattrapa de justesse à la jeune fille qui avait tenté de le rattraper. Elle lui demanda si ça allait. Question singulière lorsqu’elle est adressée à une machine. Bastian fixa la jeune fille qui le regardait. Il ne répondit pas. Il n’en eut pas l’occasion car une nuée de chauve-souris leur foncèrent à nouveau dessus. Pas question qu’il se sépare de son jouet cette fois. Il pousse la jeune fille et encaisse les chauves-souris. Recroquevillé, il sert fort son jouet qu’il réduit en poussière sous l’étreinte.

Ah…

Fit-il simplement. Les chauves-souris étaient parties. Juste l’une d’elles était restée coincée dans ses cheveux. Bastian l’ôta et la serra si fort dans sa main que l’on entendit les os du mammifère se briser. Indifférent, il jette la dépouille et s’avance vers une nouvelle porte. Il avait déjà oublié la question que lui avait posée la jeune fille.

Bastian Sen a effectué 1 lancé(s) d'un Dé du diable :

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« Hè Lâche moi ! »

Que j’dis quand la tafiolle me chope par le dos d’mon t-shirt et me colle à un machin qui a à peu près la même forme que l’collier. Il fait pareil et finalement, nos colliers tombent. Je m’frotte le cou. Ca fait du bien de plus avoir ce machin autour du cou ! J’fourre autant de friandises que j’peux dans mes poches et en mange une direct. Quand le gars m’dit que j’dois pas compter sur lui pour rentrer.

« Comme si j’avais b’soin d’toi ! »

J’le pousse pour passer d’vant lui, prêt à m’barrer et là j’vois l’autre qui m’avait proposé une combine intéressante la dernière fois : s’en prendre au parieur. C’était marrant.

« Ah tiens machin ! On dirait bien… »

Que j’réponds en souriant. Machin ? C’parce que j’me souviens plus d’son nom s’il me l’avait dit. Par contre, le plus important c’est que lui retienne le miens parce que bah parce que c’est moi quoi !

« M’appelle pas “puce blanche“, j’m’appelle Bakura ! T’as pigé ?! »

Que j’lui sors en lui fourrant une sucette en bouche. En attendant, la blonde qui l’accompagne lui dit un truc tout bas, j’la fixe, méfiant. Elle prépare un mauvais coup ? Ok ! Ca m’va ! Qu’elle essaie ! Fille ou pas, j’en ai rien à battre ! J’suis prêt à lui faire sa fête !

Le microbe osa me pousser... Non mais franchement il se prenait pour qui?! J'allais le soulever par le t-shirt et l'éjecter en arrière lorsque j'entendis une porte s'ouvrir et vit un autre groupe la franchir. Tiens, tiens, mais qui venait d'apparaitre? C'était la traitresse hémophile qui m'avait valu une sacrée dose de problèmes. Quel bonheur de savoir qu'elle devait avoir subi pas mal de choses ici mais quelle déception qu'elle s'en soit déjà sortie. Le créateur aurait du plus torturer les gens comme elle!

*Y'a vraiment aucune justice!*

Le garçon qui l'accompagnait semblait narguer le microbe. Bien, enfin une personne sensée. Ceci dit il avait lui aussi l'air d'être un rebut. Ah, quelle malédiction que d'être entourée d'erreur de la nature!! Que le seigneur El me vienne en aide... Puisque tout ce joli monde allait se réunir autour du coffre je me dis que j'allais les laisser se contaminer les uns les autres.

*Je ne veux pas tomber malade à cause d'eux!*

Ils ne valait pas la peine que je m'attarde. Je tournais les talons et envoyais rapidement une sucette dans la tête du microbe.

"Un peu de sucre développera peut-être ton substitut de cerveau."

Sur ce, je les ignorais et partis d'un pas rapide.

Je restais un peu en arrière, surtout que mon partenaire venait d'attaquer le gars aux cheveux blancs nommé Bakura. Apparemment on se contenterait de retirer les colliers mais j'ignorais si c'était vraiment le moment. La situation était comme qui dirait un peu tendue. Si jamais ça n'avait pas été suffisant, Franz en ajouta une couche. Javais presque que mal au coeur pour ce Bakura. D'abord il se faisait frapper et voilà qu'on lui balançais une sucette en le vannant. Mais bon, moi j'étais dans le camp de mon partenaire alors je me contentais de regarder.

*En plus il faut qu'on y aille tous les deux pour faire partir les colliers... Bon, pas de panique. Je le laisse tuer Bakura, on cache le cadavre, on se libère et on va fêter ça! Ouais, ça c'est du bon plan! *

Une sucette démoniaque, une nuée de chauves-souris, un moustique énorme… Par chance, les deux jeunes gens étaient parvenus à les éviter. Mais cela n’empêchait pas la question suivante d’être posé : comment était-ce possible ? Et qu’est-ce que tout cela signifiait ? Une prise d’otage ne nécessitait pas de tant d’artifice, non ? Un jeu d’une personne dérangée ? C’était certainement cela.

La jeune femme avait protégé Alessandro en l’attrapant et en l’envoyant vers la porte lorsque les chauves-souris les avaient attaqués et en le faisant tomber par terre pour éviter l’attaque du moustique géant. Les deux jeunes gens se dirigèrent chacun vers une porte. Alessandro eut le temps de voir que la porte que la jeune femme avait tenté d’ouvrir était restée fermée contrairement à la sienne.

- Venez vite ! Appela-t-il.

Il grimaça en voyant une étrange bouillie visqueuse tomber sur sa coéquipière et laissa s’échapper un “répugnant“.

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A peine eu-je passé la porte qu'une vieille dame m'embrassa sur la bouche. Je devins rouge pivoine. Mon premier baiser... Déjà je ne m'imaginais pas à ce que cela puisse m'arriver un jour, mais alors que cela se fasse par une vieille dame, encore moins ! Ma coéquipière éclata de rire, puis lui intima l'ordre de me laisser tranquille avant de lui tirer une balle dans la tête. J'étais complètement perturbé par ce qu'il venait de m'arriver.

Nous reprîmes notre marche, le bruit de nos pas résonnait sur le sol dur. Il me sembla entendre un bruit, je m'arrêtais net et tentais vainement de percer l'obscurité, c'est alors qu'apparut une nuée de chauves-souris qui nous fonçait droit dessus !

« Ah! » M'exclamais-je en me baissant et en me recroquevillant.

Je me fis mordre et griffer, mais les blessures n'étaient que superficielles, heureusement. Je jetais un coup d'oeil à ma coéquipière qui je l'espérais s'en était mieux sortie que moi.

« Vous n'êtes pas blessée? » m'enquis-je en me gardant bien de lui demander si elle allait bien car je ne voulais pas insupporté avec des questions dont la réponse semblait évidente.

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