Sirius Samurato, le Chien de garde

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Nom : Samurato
Prénom : Sirius
Surnom : Chien de garde
Age : 25 ans
Territoire : Wan, la cité des maîtres.

Description physique :
Bien qu’il fasse 1,78m pour 70 kg, Sirius a l’air fluet et n’impressionne pas par sa carrure. D’un aspect général élégant, il privilégie les vêtements amples et est le plus souvent torse nu, qu’importe le climat. La première chose qu’on voit de lui est souvent un impressionnant tatouage en forme de chien bleu en position de combat sur toute la partie droite de son torse.
Son visage n’a pourtant rien de si féroce, même en plein combat. Ses longs cheveux gris-noir, particulièrement fin, surplombe un visage serein orné de deux yeux émeraude qui semblent toujours regarder dans le vide.
D’une forme physique exceptionnelle, il se déplace avec aisance et néglige les obstacles comme s’ils n’existaient pas. Vif, rapide et habile, il possède cependant un grand contrôle du moindre de ses mouvement.

Description psychique :
Sirius suit un code similaire en de nombreux point au Bushido. Il en respecte à la lettre les sept vertues :
La droiture : Il fait montre d’une détermination à toute épreuve dans toutes ses décisions, mais sait cependant tendre l’oreille pour écouter les autres, même s’ils semble le contredire ou essayer de l’entraver.
Le courage : Bien qu’il ne soit qu’un homme avec ses peurs, Sirius tendra toujours à les dépasser s’ils lui barrent la route
Bienveillance : D’un naturel passif, Sirius est doté d’une grande compassion et sais se mettre au service des autres, dût il lui en coûter.
Politesse : Le souci de l’étiquette et du protocole sont de véritables lois pour lui. Les transgresser, c’est délibérément ouvrir la voie au chaos
Sincérité : Persuadé que le mensonge, quel que soit ses formes, n’apporte au final que du mal, Sirius tend à toujours dire et faire ce qui lui semble vrai. Il sait cependant faire preuve de subtilité dans l’énonciation de cette vérité.
Honneur : Seul l’honneur, pour Sirius, permet de donner une valeur à l’humanité. La trahison, la faiblesse ou l’échec sont des déshonneurs qu’il évitera à tout prix.
Loyauté : Certains se dédisent à des idées, Sirius se dédit à un maître

Le bushido mis de côté, Sirius est un homme bon et idéaliste. Il aime la littérature, la poésie et la peinture. Il se sait cependant l’héritier d’un savoir en péril et sent qu’il doit le protéger. Et il considère cette mission bien plus grande que ses aspirations personnels.

Histoire :
Né Ekteres de la famille Hobs, Sirius ne semblait pas être né pour faire de grande chose. Chétif dès la naissance, sa famille, de jeunes bourgeois plein d’ambition, tentèrent par tous les moyens d’endurcir aussi bien physiquement que psychologiquement leur fils unique, voué à être leur héritier. Aussi, quand Kyoshin Samurato, célèbre athlète et maître dans l’art du sabre, proposa de prendre le jeune enfant comme apprenti, ils saisirent l’occasion. Ses parents espéraient alors faire de leur fils un battant, et dans un sens, ils réussirent.
Ils ne se doutaient pas Kyoshin était plus qu’un sportif pour les arènes de Wan. C’était l’héritier d’un savoir et d’une pratique ancestral, basé sur des principes très stricts dont l’accomplissement final n’était autre qu’une mort honorable, nécessairement précédé d’une vie sans faille. Kyoshin, dont le nom n’était qu’une façade, descendais d’une ligne de maître qui étaient monté à Wan afin de sauvegarder les principes anciens dans cette ville nouvelle. Beaucoup d’autre tenant étaient rester en bas, mais rapidement le ciel et la terre perdirent contact. Ce que désirais Kyoshin n’était pas un apprenti, c’était un élève.

L’entrainement du jeune adolescent était intense, mais aussi libérateur. Chez ses parents, il étudiait beaucoup du monde de Wan, mais surtout de la politique, de l’économie, de la finance, tout pour reprendre les affaires de leurs parents. Mais avec Kyoshin, ce n’était qu’un échange franc et vrai entre maître et élève.
Aussi, quand ses parents se suicidèrent alors que leur entreprise faisait faillite, le jeune homme trouva un certain réconfort chez Kyoshin. Et quand celui-ci proposa de le recueillir, il sut que sa voie était toute tracée. Devenant homme, il se conforma à la tradition instillé par Kyoshin et se prit le prénom de Sirius, abandonnant son ancienne existence derrière lui.

Pendant 5 ans, Sirius s’entraina avec un dévouement total. Il découvrit les codes et les étranges synergies du monde. Il se rendit compte par lui-même que chaque geste était lié à un autre, et que son talent à l’épée ne pouvait pleinement se développer sans une profonde maîtrise des arts et des sciences. Sans le savoir, il s’engageait de lui-même dans la voie ancestral du guerrier.
A ses 24 ans, son maître le libéra, lui donnant le même nom de famille, signe qu’il était désormais lui aussi dépositaire et gardien du savoir.

Extrait de l’entretient au poste de garde du corps d’Alessandro Pollicino

-J’ai vu vos… performances, face à notre entraineur. Pourquoi avez-vous refusé de suivre la voie hiérarchique normale et débuter comme simple gardiens de la maison des Pollicino ?
-Je ne suis pas un employer, je ne veux pas être traité comme tel. Je cherche un maître pour le servir, pas une maison.
-Je vois… mais… il y a des règles à respecter, une progression.
-La progression suggère la ressemblance, la ressemblance suggère la nuance. Il n’y a aucune nuance dans mon souhait.
-Ecoutez, vous êtes doué, c’est vrai, et un peu original, mais si c’est juste un maître que vous voulez, vous pouvez en trouver n’importe où. Allez du vent !
-Alessandro Pollicino.
-Pardon ?
-Je ne veux pas un maître quelconque, je veux que ce soit lui
-Et pourquoi ?
-L’honneur.
-…
-Je ne vous demande pas de comprendre, juste de transmettre ma demande et d’attester de mes compétences.
-Le jeune maître à suffisamment d’esclave comme ça.
-Je suis pas un esclave, je serais son serviteur.
-Aucune différence pour lui
-Et pourtant, si, car même le plus puissant n'est rien sans la fidèlité de ses pouvoirs. Je ne serais forcé de rien, et pourtant obéirais. Je n’aurais peut être aucune récompense, et pourtant serai fidèle. L’esclave n’a pas le choix, la machine n’a pas le choix, ils vendent leur vie en échange d’une absence de douleur ou d’un ordre. Moi, Sirius Samurato, je la donnerai.

Autre :
-Sirius manie le katana et le wakisashi (katana plus petit).
-Il est passé maître dans l’art de l’Iaido, un art qui consiste à détecter les moindres mouvements aux alentours afin de prédire les mouvements, de deviner les intentions ou les pensées superficiels (mensonge, honnêteté, hésitation, doute etc...), des individus. A ceci s’ajoute la capacité de dégainer le sabre et de frapper en un mouvement. Dans la pratique, cela permet de palier à presque toutes les attaques surprises.
-Il a également développé une variante de l’Iaido qui lui permet de prédire les mouvements des hommes armé d’arme à feu, ce qui lui permet de déduire leurs champs de tir. Dans la pratique, on dirait qu’il évite les balles, alors qu’il ne fait que se déplacer juste avant que l’homme n’appuie sur la gâchette.
-Bien qu’il l’ait déjà fait dans sa carrière, faire front à plusieurs hommes armées ou une machine blindée, doté de son seul sabre est presque du suicide. Dans ces cas, Sirius préfère mettre son maître à l’abri plutôt qu’affronter le danger.